Référent
Identifier et sélectionner les ressources génétiques forestière en Centre-Val de Loire
Les différents scénarios climatiques font craindre une forte baisse de la productivité de la forêt française. Lors des processus de renouvellement, le choix des ressources génétiques est fondamental. Il peut affecter durablement la forêt, aussi bien en termes de qualité du bois, que de paysage ou de biodiversité. Le forestier va avoir le choix entre renouveler à l’identique par régénération naturelle ou plantation, enrichir ou transformer avec d’autres provenances ou essences. Pour réaliser ce choix, il est nécessaire de connaître la résilience de l’espèce en place face aux changements climatiques mais aussi celle de nouvelles provenances et espèces non présentes et de qualité équivalente.
Le projet GenForFutur va :
- Repérer, cartographier, caractériser et identifier les ressources génétiques (pin sylvestre et chênes) installées en Centre Val-de-Loire,
- Qualifier leur résilience face au changement climatique,
- Installer un arboretum de chênes pour tester de nouvelles ressources,
- Évaluer la perception du public et des professionnels sur le besoin d’adapter les forêts au changement climatique et sur les nouvelles pratiques qu’envisagent les forestiers.
Objectifs & méthodologie
Ce projet va mobiliser des technologies innovantes pour caractériser les ressources génétiques disponibles en région Centre-Val de Loire et connaître leur résilience face aux changements climatiques. Il testera également de nouvelles ressources potentiellement plus adaptées, et étudiera l’impact socio-économique de ces modifications. Pour cela, de nouveaux outils connectés seront utilisés pour caractériser la ressource, suivre son évolution mais aussi permettre aux usagers de parfaire leurs connaissances sur les ressources génétiques. Les attentes de l’ensemble des utilisateurs de la forêt seront prises en compte afin de proposer des solutions pour une forêt résiliente. Afin de proposer des solutions acceptables aussi bien économiquement que socialement, les représentations et perceptions sociales sur la question des nouvelles provenances, variétés et essences seront également étudiées.
Financement
351 k€